EXPOSITIONS PEINTURES
ANTOINE BRETEL
OVERVIEW
"Les toiles vues du ciel d'interfaces terre et mer où comment capturer visuellement la rhéologie de la houle marine." Antoine
disponibilités : toute l'année 2024/25/26
diffusion : exposition tout types de salles
Type Public : Tout public
Technique : Acrylique et huile sur toile
Tailles : de 115x 75cm jusqu'à 148 x 282 cm
Quantité : 10 toiles + 3 en cours de finition
Note d'intention :
Overview : Prendre de la Hauteur
Tout à commencé avec l'expérimentation d’une technique qui consiste à faire couler la peinture sur les toiles et lui donner une structure de fluides grâce à un flux d’air qui permet de mélanger les différentes teintes de manière in situ. Le séchage de la peinture permet de figer cette structure de mélange de fluides, structure d’intérêt. Par extension, ma visée dans ce projet est de figer la rhéologie marine. Je me suis donc focalisé sur la représentation d’interface entre terre et mer sous un angle de prise de vue plongeante. La matière première de mon travail : Google Earth®. Des heures à scruter la surface terrestre capturée par satellite. La série Overview s’est enrichie au fur et à mesure avec de nouvelles techniques : travail au couteau, glacis à la peinture à l’huile. Je cherche à présent à réaliser des toiles de plus en plus grandes pour renforcer l’ ”overview effect”. De plus, je souhaiterai essayer de nouvelles prises de vue à basse altitude grâce à un drone équipé d’une caméra.
L’ “overview effect” ou l’effet de surplomb, est une expression formulée par Frank White en 1987. Cette dernière décrit le changement cognitif de la conscience accompagné de la forte émotion ressentie qui résulte de l'expérience de la visualisation de la Terre depuis l'orbite ou la lune. Il a découvert que cette expérience affecte profondément la vision du monde des voyageurs spatiaux, leurs perceptions d'eux-mêmes, de notre planète et la compréhension de l'avenir. De la même manière que Thomas Pesquet, cet angle de vue en surplomb permet d’apprécier non seulement la beauté mais aussi la fragilité de notre planète.
Praia do Norte à Nazaré, Portugal. Les plus grandes ondulations que la surface marine est enregistrée. Elles sont le résultat géo-marin : un canyon sous-marin. Le même type de canyon qui, lors de grandes houles dessinent la vague de Belhara, au large de la côte landaise.(150x115 cm)
ANTOINE BRETEL
MER DE BRIQUES
diffusion : exposition tout types de salles
disponibilités : toute l'année 2022/23/24
Type Public : Tout public
Technique : Acrylique sur toile
Tailles : 60x60 ; 115 x 75 ; 80 x 80 ...
Quantité : 8 toiles
BIO:
"Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours dessiné. Ce n’est que vers 20 ans que je découvre la peinture. Les nuits sont longues quand on dort peu. Un soir en manque de sommeil, je tombe sur une boîte de peinture, encore sous son emballage, je ne vois pas passer la nuit ; la peinture a quelque chose de plus vif que le dessin pur : les couleurs.
Au lycée, la fin des cours me guette, je passe la plupart de mon temps libre à l’atelier d’art. L’unique endroit où la liberté de mouvement et d’expression est permise. L’atelier est tant une salle de jeux qu’un refuge. Je présente au baccalauréat un projet plastique sur la synesthésie, assez incompris par le jury. Il me manque des connaissances et le recul nécessaire pour faire le lien entre le spectre sonore et celui des couleurs. Les couleurs.
Après une pause de deux années d’études intensives, commencent pour moi les études à la faculté de pharmacie d’Angers. A ce moment, j’aurai eu matière à parler de la synesthésie. Quoiqu’il en soit, je me décide à suivre les cours du soir aux beaux arts d’Angers. J’acquiers de la technique, j’aiguise mon regard, j'appréhende la profondeur et enfin j’apprends à composer ma palette pour accorder les couleurs. Les couleurs.
J’ai 24 ans, je pars travailler à Paris. Les expériences de l’âge adulte et puis certaines rencontres qui marquent aussi. 14ème puis 11ème, je baigne dans une atmosphère où l’art sous formes diverses sinon inattendues, est omniprésent. Je m’imprègne de l’âme de ces quartiers où ça vit et ça crée. Comme instinctivement, j’intègre cette volonté parisienne qu’a chacun de créer ce quoi demain sera fait. Quand manque d’inspiration il y a, les musées sont pour moi de véritables supermarchés à idées. Je prends tout ce que je peux prendre et j’expérimente tout ce que je peux expérimenter. Je me cherche, recherche graphiquement. Mécaniquement et inexorablement je retombe sur une palette de couleurs. Peut-on parler de style? Faut-il indispensablement un style? Les couleurs.
J’ai 27 ans, je quitte Paris la magnifique. Je fais escale à Piriac-sur-mer, où quand je n’écris pas ma thèse, je vais prendre l'air sur le sentier côtier, parfois les couleurs sous le bras. L’horizon est un point de fuite. Je réalise deux séries de peinture Mer de briques et Divagues. La première s’inscrit dans une volonté de peinture minimaliste qui privilégie le choix de la palette. Tandis que la seconde tend davantage vers une recherche d'expression traduisant le mouvement marin. Quelques temps après, retour en arrière, je prend la décision d'installer mon atelier à quelques pas du château d’Angers. Proche de ceux qui partagent cette appétence pour la création, me portent et m'inspirent. Un seule idée en tête : produire. Pour la suite, encore pas mal de projets, artistiques ou non, j’espère en voir de toutes les couleurs. Les couleurs." Antoine BRETEL
